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La Rhinopneumonie, Un virus qui a touché le territoire français

  • Photo du rédacteur: Equinside Magazine
    Equinside Magazine
  • 7 sept. 2018
  • 3 min de lecture




La saison de compétition 2018 a été touchée par le virus de la Rhinopneumonie, aussi connu appelée HVE-1 ou HVE-4. Beaucoup ont décidé d’arrêter leur saison et de prendre les précautions nécessaire afin de protéger la santé de leurs chevaux. Une mise en garde a été donnée à travers les réseaux sociaux mais aussi les sites régionaux et départementaux tel que le CREPL ou encore le RESPE. Mais qu’est ce que réellement la rhinopneumonie, connaissons-nous vraiment ce virus. Chacun connaît bien son nom mais les conséquences beaucoup moins. A travers cet article, je vais évoquer les divers conséquences et causes de ce virus.

La Rhinopneumonie est dû à l’Herpès Virus Équin aussi appelé HVE-1 et HVE-4. Il existe donc plusieurs formes de ce virus : la forme respiratoire, la forme nerveuse, et la forme abortive. Le HVE-1 comprend les 3 formes et le HVE-4 est comprend, seulement, la forme respiratoire.


Comment se développe et se transmet-il ?

Ce virus est peu résistant dans les milieux extérieurs mais peut rester longtemps (plusieurs jours) dans l’humidité de la paille des boxes, par exemple. Il se transmet par la toux, le jetage (la morve) ou bien avec les restes de l’avortement : placenta, fœtus, surfaces contaminées. Entre la contamination et l’apparition des premiers symptômes est de 2 à 10 jours. Attention, la transmission de ce virus peut se faire par l’homme s’il a été en contact avec des chevaux malades mais aussi et surtout ce virus se transmet lors des événements sportifs (concours extérieurs, intérieurs,...). Pensez donc à prendre les précautions nécessaire et surtout à faire contrôler vos chevaux.


D’où vient-il ?

La Rhinopneumonie est un virus latent. Ce qui veut dire qu’on ne le voit pas à l’oeil nu mais qu’il est présent et d’un coup va se montrer avec divers symptômes et troubles chez le cheval il est donc présent chez tous les chevaux. Ils sont tous porteurs de ce virus. Il s’exprime donc selon différents facteurs : le stress, un changement de traitement, la fatigue,... (C’est semblable à l’Herpès chez l’Homme). Après, il peut rester inactif tout au long de la vie de votre cheval mais il restera présent dans son organisme. D’après l’IFCE, 60 à 70% des chevaux seraient des porteurs latents.


Les symptômes de chacune des formes

Chaque forme a des symptômes différents. Ceux de la forme respiratoire sont la présence d’une toux sèche, de jetage (morve) et de fièvre. Les symptômes peuvent persister 1 à 2 semaines. L’immunité du cheval va donc diminuer, ce qui va favorisé les infections bactériennes. Cette forme n’est pas mortelle, les chevaux ayant contracté la forme respiratoire sont rarement décédés. Pour la forme neurologique, les symptômes seront les difficultés du cheval à se déplacer parfois allant même jusqu’à la paralysie, la fièvre. C’est une forme mortelle mais qui est plutôt rare. La dernière forme, la forme abortive, concerne principalement les juments car ça concerne l’avortement (une fausse couche chez la femme). Initialement les juments touchées auraient d’abord contractés la forme respiratoire.


Comment diagnostiquer ce virus ?

Pour savoir si votre cheval est touché par le virus, il faut faire un prélèvement sanguin et un autre au niveau des naseaux afin de prendre du jetage. Attention, c’est un geste qui doit être fait par un vétérinaire et non par vous. L’analyse va permettre de chercher si l’ADN du virus est présent chez votre cheval. Pour la forme neurologique ça peut aller jusqu’à l’analyse du liquide céphalo-rachidien et pour la forme abortive cela va être l’analyse du tissus du foetus ou embryon.


Comment combattre le virus ?

Il n’y aucun traitement curatif, votre vétérinaire traitement seulement les symptômes observés lors de l’examen (toux, fièvre,...) cela aidera donc votre cheval mais ne guérira pas dans l’immédiat le virus. Après, le vaccin reste la manière la mieux adapté pour diminuer les risques. Il est ainsi obligatoire pour les reproducteurs et poulinières et fortement conseillé pour les autres (club, cavaliers propriétaires,...). Le vaccin contre la Rhinopneumonie va atténué les risques du développement des symptômes et donc du virus.

Pour finir cet article, je souhaiterais conseiller à chaque cavalier de bien nettoyer son matériels et penser à faire vacciner son cheval. Si un cheval est touché par le virus mettez le en quarantaine et arrêter de déplacer vos chevaux. Je pense que la santé de nos chevaux reste plus importante que la compétition. En espérant vous avoir éclairer sur ce virus.


Bonne saison 2019 !



Diane Andre

Equinside Magazine

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